Le travail temporaire est inégalement réparti entre les intérimaires : 50 % d’entre eux n’ont effectué que 10 % du volume total de travail temporaire alors que 10 % d’entre eux en ont réalisé 30 %. Évalué en équivalent-emplois à temps plein, l’intérim n’a représenté que 450 000 emplois en 2009, soit un recul de 26 % en un an.
De nombreux intérimaires (environ 40 %, pour un trimestre donné) ne font que de très brefs passages par le travail temporaire : ils sont plus jeunes et travaillent plus souvent dans le tertiaire que les autres intérimaires. À l’opposé, un noyau dur d’intérimaires « permanents » (10 à 15 % des intérimaires d’un trimestre) enchaîne les missions pendant au moins six trimestres consécutifs ; plus âgés que la moyenne des intérimaires, ils concentrent les caractéristiques traditionnelles du travail temporaire : masculin, industriel et ouvrier. Un peu moins de la moitié des intérimaires occupent une situation intermédiaire : arrivée plus ou moins récente dans l’intérim, volume de travail plus ou moins élevé.
Les intérimaires ont été inégalement affectés par le très fort repli de l’intérim survenu entre mi-2008 et mi-2009. Les intérimaires ayant une faible ancienneté dans l’intérim ont davantage supporté l’ajustement à la baisse de l’intérim à l’activité économique que les intérimaires « permanents ».
Les dernières données
-
L'emploi intérimaire
- 9 mars 2023
- Mensuelles, Trimestrielles, Annuelles
- Nationales, Régionales
Sur le même sujet
- 9 mars 2023
- Dares Indicateurs N°16
- 9 mars 2023
- Mensuelles, Trimestrielles, Annuelles
- Nationales, Régionales
- 1 mars 2023
- Dares Analyses N°14