En termes d’origine, 6 % d’entre eux sont descendants d’immigrés espagnols, italiens ou portugais et 2 % d’immigrés africains.
Les salariés français descendant d’immigrés originaires du Sud de l’Europe ont un profil sociodémographique proche des salariés de parents français. Les descendants d’immigrés africains forment en revanche une population nettement plus jeune et moins diplômée.
Par rapport aux salariés de parents français, les salariés descendant d’immigrés africains ont un salaire mensuel brut inférieur de 14 % tandis que l’écart est de 7 % pour les salariés descendant d’immigrés espagnols, italiens ou portugais. Les écarts sont de 9 % et 4 % quand on se réfère au salaire brut horaire, pour les salariés dont la durée du travail est décomptée en heures.
Ces écarts s’expliquent pour l’essentiel par des différences de caractéristiques entre les salariés : une fois tenu compte des différences de caractéristiques socioprofessionnelles, les écarts de salaire horaire brut entre les trois groupes de salariés ne sont plus statistiquement significatifs.
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