En baisse depuis 2003, sous l’effet du resserrement des conditions d’accès et du financement public, ces entrées sont dix fois plus faibles qu’à la fin des années 1990.
Parmi les cinq dispositifs existant en 2003, deux s’éteignent : l’allocation de remplacement pour l’emploi (ARPE) et la préretraite progressive (PRP) qui permettait un temps partiel jusqu’à la retraite. Deux autres, la cessation anticipée de certains travailleurs salariés (CATS) et l’allocation spéciale du Fonds national pour l’emploi (AS-FNE) perdurent, mais avec un nombre de nouveaux bénéficiaires divisé par deux entre 2007 et 2008. Avec 72 % des entrées en 2008, après 58 % en 2007, la cessation anticipée des travailleurs de l’amiante (CAATA) demeure le principal dispositif d’entrée en préretraite.
Conséquence de la diminution continue des entrées, les effectifs de préretraités ne cessent de se réduire. Fin 2008, 62 400 salariés du secteur privé sont en préretraite publique, contre 81 100 en 2007 et 222 100 en 1998.
Autres éditions
-
Les préretraites publiques en 2009
- 24 septembre 2010
- Dares Analyses
-
Les préretraites publiques en 2007
- 27 février 2009
- Dares Analyses
-
Les préretraites et les mesures en faveur des chômeurs âgés en 1999
- 6 décembre 2000
- Dares Indicateurs