Les créations d’emplois salariés ont été affectées par ce freinage de l’activité : elles se sont élevées à +31 000 dans les secteurs principalement marchands non-agricoles, après +58 000 au trimestre précédent.
Dans le tertiaire principalement marchand, le tassement des créations d’emplois a été plus prononcé (+33 000), accentué par la stagnation de l’intérim. Les destructions d’emplois industriels (-17 000) ont été un peu moins importantes que le trimestre précédent, tandis que le rythme des créations d’emplois dans la construction est resté soutenu (+14 000).
Le nombre de bénéficiaires d’emplois aidés dans les secteurs principalement non-marchands a progressé de nouveau, grâce notamment à l’accélération des entrées en Contrat d’Avenir. L’emploi total aurait ainsi progressé comme au trimestre précédent : +71 000 créations nettes d’emplois estimées, après +73 000 au 2ème trimestre. Dans ce contexte, le chômage a continué de refluer : -70 000 demandeurs d’emploi au sens du BIT, après -118 000 au trimestre précédent.
Le taux de chômage en France a ainsi reculé à 8,8 % à la fin du 3ème trimestre de 2006, après 9,0 % à la fin du 2e trimestre. Dans la zone euro, le taux de chômage a interrompu sa baisse pour se stabiliser à 7,8 %.
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