Mais la part des offres sur contrats de plus de six mois demeure plus faible qu’à l’époque : 39% ce semestre contre 44 % au 1er semestre 2000. Parallèlement, le nombre de demandes en fin de mois (des catégories 1+2+3), en hausse les semestres précédents, semble se stabiliser, notamment sous l’effet d’une baisse des entrées à l’ANPE (-2% entre les 1ers semestres 2004 et 2005). Ainsi, les tensions sur le marché du travail ont poursuivi leur progression amorcée depuis fin 2003.
Comme au trimestre précédent, la montée des tensions s’observe en particulier dans des domaines où la part des emplois qualifiés est forte : l’informatique, la communication, la banque et les assurances, les ingénieurs de l’industrie, l’électricité électronique, la mécanique et la maintenance.
Les domaines professionnels, classés selon l’importance des tensions, sont actuellement par ordre décroissant : l’agriculture (mais l’importance des offres sur contrats courts rend la situation peu comparable à celle des autres domaines), l’hôtellerie restauration alimentation, la banque et les assurances, l’électricité-électronique, la santé et l’action sociale, le bâtiment, la mécanique, les industries de process. Les autres domaines restent moins tendus que la moyenne d’ensemble.
Autres éditions
-
Les tensions sur le marché du travail en 2021
- 8 septembre 2022
- Dares Résultats
-
Les tensions sur le marché du travail en 2020
- 30 novembre 2021
- Dares Résultats
-
Les tensions sur le marché du travail en 2019
- 8 octobre 2020
- Dares Résultats
Sur le même sujet
- 14 septembre 2023
- Trimestrielles
- Nationales
- 28 août 2023
- Autres publications
- 30 mai 2023
- Ponctuelles
- Nationales, Locales, Régionales