Cette progression est surtout sensible au niveau des emplois de techniciens, voire de cadres. Elle est moins visible pour les ouvriers. Pourtant, cette forme concrète de distribution du travail entre des hommes et des femmes associés dans leur activité ne constitue toujours pas la norme : si les représentations sexuées ont évolué, la référence à des qualités qui seraient « naturelles » aux hommes ou aux femmes continue à régir la division du travail. De plus, la mixité professionnelle se diffuse plus aisément quand la croissance économique est forte et les besoins de main-d’œuvre importants. Par ailleurs, son développement repose également sur l’élargissement de l’accès des femmes aux formations à des métiers techniques, ainsi que sur l’engagement de personnes clés en faveur de la mixité professionnelle.
Sur le même sujet
- 3 mars 2022
- Autres publications
- 29 novembre 2021
- Dares Analyses N°68