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Secrétaire, un métier qui s'est adapté à la généralisation de la bureautique

En 1998, en France, les secrétaires sont environ 800 000.

Alors que certains pronostiquaient leur disparition avec la généralisation de la bureautique, leur nombre s’est accru dans la seconde moitié des années quatre-vingt pour ensuite ne régresser que modérément au cours des années quatre-vingt-dix.

Dans les entreprises, hormis celles de petite taille, les secrétaires sont très largement présentes. C’est une profession féminine, qui a beaucoup vieilli, qui est de plus en plus concernée par le travail à temps partiel et qui bénéficie, dans l’ensemble, d’emplois stables. Les secrétaires ont su s’adapter aux changements technologiques grâce notamment à l’élévation du niveau de formation qu’ont connue les moins anciennes d’entre-elles. Aujourd’hui, quasiment toutes les secrétaires utilisent l’informatique, et la plupart en font un usage intensif. De fait, la représentation traditionnelle d’une secrétaire, assistante d’un seul cadre, dont la mission consiste à taper et à mettre en forme les documents, est de moins en moins d’actualité. Grâce au recours aux logiciels de traitement de texte, qui permettent des gains de productivité, elles peuvent assister un plus grand nombre de cadres. Souvent en relation avec l’extérieur et plus autonomes, elles sont toutefois soumises à la pression de la demande et à des contrôles de la part de la hiérarchie. La part des secrétaires dans l’effectif total est plus élevée dans les PME et dans le secteur tertiaire, plus réduite dans l’industrie, mis à part les secteurs de l’électronique et de la chimie-pharmacie.