Les « bas salaires » touchent toutefois une proportion plus forte des salariés aux États-Unis : près de 30 % en 1997, soit environ le double du taux mesuré en France la même année. Cependant, si les « bas salaires » sont plus répandus aux États-Unis, leur incidence est relativement stable depuis le début des années quatre-vingt, alors qu’elle a notablement progressé en France. Lorsque l’on considère les niveaux de vie, il apparaît, que dans les deux pays, la probabilité de vivre dans un ménage à bas revenu ou pauvre est plus élevée parmi les salariés à « bas salaire » qu’en moyenne. Parmi les travailleurs pauvres, la part des salariés à « bas salaire » est bien plus forte aux États-Unis qu’en France. Elle est par contre restée stable outre Atlantique alors qu’elle a pratiquement doublé en France. Enfin, le risque de pauvreté des salariés semble lié dans les deux pays à la durée d’emploi et au temps de travail, mais cet effet apparaît plus sensible en France qu’aux Etas-Unis.
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