L’analyse méthodique des faits conduit à privilégier une gestion prudente du SMIC articulée à une politique de maitrise des coûts salariaux, primordiale pour le développement de l’emploi et la protection du revenu des travailleurs situés en bas de l’échelle, ainsi qu’à une politique juste de soutien au revenu des familles pauvres. Une partie des économies budgétaires sur les allégements généraux de cotisations patronales induites par une augmentation modérée du SMIC pourrait être redéployée en faveur du revenu des personnes les plus en difficultés.
Au regard de l’évolution récente du marché du travail, marquée par l’accélération du chômage, et de la faiblesse de l’activité économique, nous considérons nécessaire de poursuivre sur la voie d’une gestion prudente des hausses de SMIC en limitant le relèvement du 1er janvier 2013 au mécanisme légal de revalorisation automatique.
La Dares est rapporteur du groupe de travail des experts SMIC.
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