Le devenir du salarié, les motifs de recours aux contrats aidés sont-ils régis par une logique propre à l’entreprise, stable dans le temps, qu’on pourrait caractériser par des critères tels que la taille, le secteur d’activité, le degré de connaissances des dispositifs, ou sont-ils fortement liés à la situation conjoncturelle ?
Deux études menées à deux ans d’intervalle auprès des entreprises utilisatrices de contrats aidés montrent que dans des situations économiques très différentes, les effets nets de création d’emploi calculés d’après les déclarations des employeurs, l’influence des aides sur le profil du candidat recruté, les taux de rupture anticipée des contrats ont faiblement varié. Surtout, le comportement des entreprises reste soumis aux mêmes règles : les effets d’aubaine sont plus importants pour les grandes entreprises, le maintien du salarié dans l’entreprise du dispositif est d’autant plus fréquent que celle-ci emploi de nombreux salariés ou utilise régulièrement les contrats aidés. Néanmoins, si la rupture du contrat est presque aussi fréquente, la décision est prise beaucoup plus souvent par le salarié en 2000 qu’il y a deux ans.
Enfin, il faut souligner l’importance du nombre des employeurs qui se déclarent satisfaits, voire très satisfaits, du bénéficiaire recruté.
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