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L’insertion par l’activité économique : plus de la moitié des salariés retrouve un emploi hors structure

Les anciens salariés des EI se réinsèrent plus difficilement que ceux des AI ou ETTI, ils sont majoritairement au chômage au sortir de la structure.

Les associations intermédiaires (AI), entreprises d'insertion (EI) ou entreprises de travail temporaire d'insertion (ETTI), ont pour mission de proposer un travail à des personnes particulièrement éloignées de l'emploi. Une enquête réalisée en avril 2002 auprès de salariés embauchés entre mars et juin 1999 montre que sept sur dix occupent un emploi trois ans plus tard, alors que seulement un tiers d'entre eux était dans ce cas avant leur embauche en insertion. Toutefois, parmi eux, une personne sur six est toujours en structure d'insertion.

Les anciens salariés des EI se réinsèrent plus difficilement que ceux des AI ou ETTI, ils sont majoritairement au chômage au sortir de la structure.

Lorsque la conjoncture du marché du travail s'est dégradée mi-2001, les entrées au chômage sont devenues plus fréquentes, surtout pour les personnes qui occupaient alors un emploi en dehors d'une structure d'insertion.

L'inscription prolongée dans une AI ou une ETTI permet de garder un lien avec l'emploi lorsque la réinsertion sur le marché du travail est difficile. C'est le cas des femmes et des salariés âgés ou peu diplômés, qui parviennent moins souvent à quitter la sphère de l'insertion.