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Les mouvements de main-d'œuvre au premier semestre 2000

Au premier semestre 2000, la croissance de l’emploi dans les établissements de 10 salariés ou plus est encore vive.

Elle s’observe dans tous les secteurs, et s’accompagne d’une accélération de la rotation de la maind’oeuvre, et d’une réduction de la précarité : la part des contrats à durée indéterminée parmi les embauches a augmenté tout comme celle des départs à l’initiative du salarié parmi les sorties. C’est particulièrement le cas dans la construction où les difficultés de recrutement sont plus fortement ressenties. Dans l’industrie, la croissance de l’emploi amorcée fin 1999 s’affirme en s’étendant aux grands établissements.

Les ouvriers qualifiés ont été les premiers bénéficiaires de l’amélioration du marché de l’emploi, alors que la part des cadres et professions intermédiaires dans les mouvements de main-d’oeuvre s’est réduite. Les jeunes sont plus mobiles et démissionnent plus qu’au premier semestre 1999. À l’opposé, les plus de 50 ans ont moins profité du dynamisme du marché de l’emploi, mais leur situation s’est néanmoins améliorée : leur part dans les recrutements a moins baissé que celle qu’ils occupent dans les sorties. 

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