Elle s’observe dans tous les secteurs, et s’accompagne d’une accélération de la rotation de la maind’oeuvre, et d’une réduction de la précarité : la part des contrats à durée indéterminée parmi les embauches a augmenté tout comme celle des départs à l’initiative du salarié parmi les sorties. C’est particulièrement le cas dans la construction où les difficultés de recrutement sont plus fortement ressenties. Dans l’industrie, la croissance de l’emploi amorcée fin 1999 s’affirme en s’étendant aux grands établissements.
Les ouvriers qualifiés ont été les premiers bénéficiaires de l’amélioration du marché de l’emploi, alors que la part des cadres et professions intermédiaires dans les mouvements de main-d’oeuvre s’est réduite. Les jeunes sont plus mobiles et démissionnent plus qu’au premier semestre 1999. À l’opposé, les plus de 50 ans ont moins profité du dynamisme du marché de l’emploi, mais leur situation s’est néanmoins améliorée : leur part dans les recrutements a moins baissé que celle qu’ils occupent dans les sorties.
Autres éditions
-
Les embauches se replient de nouveau au 4e trimestre 2022
- 3 avril 2023
- Dares Indicateurs
-
Les embauches se replient légèrement au 3e trimestre 2022
- 12 janvier 2023
- Dares Indicateurs
-
Les embauches accélèrent au 2e trimestre 2022
- 7 octobre 2022
- Dares Indicateurs