Pour leur part, 1 102 associations intermédiaires ont fourni un volume d’heures travaillées égal à plus de 20 000 emplois (en équivalents temps plein) soit 3 % de plus qu’en 1996.
Ce développement s’accompagne d’une concentration des structures d’insertion par l’activité économique amorcée dans les années 1993-1994. Pour la première fois, le nombre des entreprises d’insertion et celui des associations intermédiaires en activité diminue par rapport à l’année précédente. Leur activité continue en revanche de progresser de façon sensible.
Le profil des emplois offerts reste stable dans les deux structures avec une prédominance d’emplois d’ouvriers peu qualifiés. Les entreprises d’insertion accueillent en majorité un public masculin assez jeune alors que dans les associations intermédiaires les femmes sont légèrement majoritaires.
Enfin, d’après la connaissance qu’en ont les employeurs, quatre salariés sur dix ont obtenu un emploi à leur sortie de l’entreprise d’insertion.
Parmi les salariés des associations intermédiaires ayant fait l’objet d’une mise à disposition en 1997 seulement un sur cinq a, selon leur employeur, quitté l’association pour un emploi.
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