Une double hausse est intervenue : celle du nombre d’établissements qui ont recours aux CDD et celle du poids de ces contrats dans leurs effectifs. La proportion de CDD augmente en outre pour toutes les catégories de salariés, même si elle reste plus importante parmi les salariés les moins qualifiés.
Fin 1996, la part globale des salariés en contrats à durée déterminée atteint 6,4 % des salariés, y compris les contrats d’apprentissage. Un contrat sur trois est subventionné par l’Etat, le plus souvent au titre de l’apprentissage.
Durant l’année 1996, deux établissements sur trois ont embauché par le biais d’un CDD. Dans plus de huit cas sur dix, la durée du contrat était de moins de six mois et 15 % de ces embauches ont donné lieu à un renouvellement de contrats au cours de la même année.
Un peu moins d’une embauche ferme sur cinq s’est opérée par transformation d’un CDD en contrat à durée indéterminée (CDI). Plus du quart des contrats à durée déterminée, subventionnés par l’Etat et ayant pris la fin en 1996, ont été transformés en contrats de droit commun, dont les deux tiers en contrats à durée indéterminée.
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