La collecte repose sur l’expertise des médecins du travail volontaires. Ceux-ci remplissent les questionnaires avec les salariés de l’échantillon enquêté qui leur ont été attribués par tirage aléatoire. Le protocole de l’édition 2016-2017 de l’enquête permettait aux médecins participants de se faire assister par leur équipe pluridisciplinaire pour la collecte, afin de tenir compte les transformations de la médecine du travail. En dépit de cette possibilité, les médecins ont été deux fois moins nombreux que précédemment à participer à la collecte.
Pour analyser les conditions concrètes du recueil des données de Sumer et mieux comprendre cette baisse de participation des médecins, deux post-enquêtes ont été lancées par la Dares :
- Conditions de recueil de données et pluridisciplinarité dans l’enquête Sumer de 2016-2017 - Blandine Barlet
- La participation des médecins du travail à l’enquête Sumer 2016-2017 - Hélène Malarmey
Elles s’intéressent à la mise en œuvre du nouveau protocole et aux déterminants de la participation des médecins. Ces travaux montrent que même si les médecins reconnaissaient l’intérêt et la qualité de l’enquête, le protocole s’intègre difficilement à un exercice professionnel en pleine évolution. Les conditions favorables à l’implication des équipes et au bon déroulement de l’enquête dépendent notamment de l’engagement en ce sens des services de santé au travail.
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