Avec près de 550 000 emplois supplémentaires et un recul de 428 000 demandeurs d'emploi de catégorie 1, l'année 2000 dépasse les résultats positifs des trois années antérieures.

La croissance économique, supérieure à celle de l'année 1999 (+3,3 % contre +3,0 %), est principalement à l'origine de ces résultats. L'industrie redevient créatrice d'emplois après 10 années successives de suppression, la construction dépasse les bons résultats de 1999, et le tertiaire continue d'assurer le plus gros des créations. Dans ce contexte favorable, la part des nouveaux emplois en CDI grandit. Toutefois l'intérim, en lien étroit avec la reprise de l'industrie, connaît une progression sensible.

Les politiques de l'emploi contribuent aussi activement à ces résultats. On estime que l' ARTT est à l'origine d'environ 30 % des créations nettes d'emplois du secteur concurrentiel non agricole. Les mesures de politique d'emploi ciblées sur des publics particuliers sont recentrées sur les jeunes et les publics prioritaires de la loi de lutte contre les exclusions, ce qui favorise le recul du chômage de ces catégories.

Toutefois, pour la première fois depuis la reprise de 1997, le nombre total de bénéficiaires de ces dispositifs spécifiques est en baisse (-1,8 %). Le taux de chômage, au sens du BIT recule très nettement de 10,4 % à la fin 1999, à 9,0 % à la fin 2000. Néanmoins, le nombre des demandeurs d'emplois qui exercent une activité réduite s'accroît, ainsi que le nombre de ceux qui recherchent un emploi à temps partiel ou à durée limitée (catégorie 2 et 3).
 

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