Les effectifs des professions ouvrières sont en déclin depuis plusieurs années. Cette évolution va de pair avec une transformation rapide du contenu des emplois dans les entreprises et de la qualification des salariés.
Les professions ouvrières non qualifiées, en baisse d'effectifs, ont une forte mobilité. Les professions plus qualifiées, " classiques " au sens où le CAP y est dominant, on des effectifs stables. Pour d'autres, comme les ouvriers qualifiés de la chimie ou des industries agro-alimentaires, les niveaux de formation très hétérogènes dans ces métiers indiquent probablement une évolution significative de leur contenu. Enfin, les professions ouvrières nécessitant un niveau de formation élevé, sont également en déclin, probablement parce qu'une partie de leurs tâches sont maintenant assurées par des techniciens.
La présence de jeunes est un indicateur du renouvellement de certains de ces métiers, dont le contenu évolue très vite. En effet, déclin quantitatif ne signifie pas arrêt du recrutement, si les départs en retraite sont nombreux, ou la mobilité des personnes importante.
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