Dans ce but, la Dares a mis sur pied en 2001 un Panel couvrant huit dispositifs et comportant trois cohortes de personnes qui y sont entrées en 1999, et cinq cohortes de sortants au cours de cette même année.
Une première exploitation de ce panel a décrit, il y a quelques mois, la réinsertion professionnelle des sortants, 27 mois après la fin de leur contrat* . Elle montrait que l'insertion des anciens bénéficiaires de contrats relevant du secteur marchand (contrats d'alternance et contrat initiative emploi) était réalisée à 80 %, alors que moins de 60 % des anciens bénéficiaires du contrat emploi-solidarité et du stage d'insertion et de formation à l'emploi occupaient un emploi, dont une part non négligeable n'était pas de droit commun de surcroît. Toutefois, le retour à l'emploi classique a été plus rapide et plus massif que pour leurs prédécesseurs entrés en mesure en 1994. Certes, la conjoncture économique favorable du moment a contribué à ce bon résultat, mais le recentrage en 1998 de ces mesures sur les publics les plus en difficulté, pour lesquels le retour vers l'emploi est a priori plus difficile, a dû exercer l'effet inverse.
- *Berger E., Defosseux M., De Palmas J.-P., Even K., Mas S., Sanchez R., Zamora P. (2002), « Les bénéficiaires des politiques de l'emploi : des parcours sensibles aux mouvements conjoncturels de l'économie », Premières Synthèses, n°52.3, décembre 2002.
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