Cette évolution recouvre à la fois une relance de la négociation, entendue ici comme la conclusion d'un texte, et une modification du comportement des entreprises. Elle s'est notamment traduite par un accroissement de la part des entreprises de petite taille et des services, ces dernières restant malgré tout sous-représentées dans le champ de la négociation au regard de la structure globale de l'économie.
L'essor de l'activité conventionnelle n'a donc pas profondément modifié la structure des entreprises signataires d'accords, qui reste marquée par les organisations de type fordien, où se concentre le travail posté, et par une implantation syndicale traditionnelle. C'est dans ces entreprises que la négociation s'inscrit dans un processus, et qu'elle peut être considérée comme un mode de régulation habituel.
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