Après prise en compte des caractéristiques individuelles, cet écart est de 5 %. En moyenne, sur la période 2002-2014, il est de 6 % pour les personnes nées entre 1970 et 1974 et tombe sous les 2 % pour la génération 1975-1979. Il s’amenuise encore pour les générations plus récentes. Quelle que soit la génération, la différence est plus importante pour les hommes que pour les femmes.
En 2014, les revenus salariaux annuels nets des descendants d’immigrés du Maghreb sont inférieurs de 22 % en moyenne à ceux des salariés sans ascendance migratoire. Cet écart est en partie lié aux salaires horaires nets mais il est surtout dû à la durée du travail, qui est 17 % plus basse. Après prise en compte des caractéristiques individuelles, les écarts de revenus salariaux demeurent importants (19 % en moyenne). Ils sont plus élevés chez les anciennes générations et chez les hommes. Mais, à l’inverse des écarts de salaire horaire, à génération donnée, ils se réduisent au fil de la carrière en lien avec une réduction des écarts en matière de volume de travail.
Ces analyses portent sur le secteur privé et des durées annuelles de travail de plus de 6 mois par an à plein temps.
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- Descendants d’immigrés maghrébins et population sans ascendance migratoire : les écarts de salaires se réduisent-ils pour les jeunes générations ? (PDF, 571.43 Ko)
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