Les 57 000 emplois supplémentaires sont le résultat d’une forte progression du tertiaire (+ 64 000) alimentée par les commerces, les services aux particuliers et les services aux entreprises. Pourtant, l’activité intérimaire, enregistrée dans ce secteur, est moins dynamique qu’au trimestre précédent. La construction continue à créer des emplois (+ 1 000) alors que l’industrie en supprime (- 8 000).
La durée collective moyenne du travail des salariés à temps complet diminue de -0,2 % et le salaire mensuel de base de l’ensemble des salariés progresse de 0,4%.
Le taux de chômage continue de baisser, passant de 11,4 à 11,3 % de mars à juin. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie 1 (2 823 000) diminue de -1,8 % par rapport à la fin du trimestre précédent. Cette diminution touche aussi, mais plus modestement, les catégories 1+6 (-1%).
Le nombre des nouveaux bénéficiaires des mesures spécifiques d’aide à l’emploi marchand est en net recul (-10,9 % par rapport au deuxième trimestre 1998), du fait notamment des CIE. Les entrées en emploi aidé dans le secteur non marchand sont stables, grâce à la progression sensible des nouveaux « emplois jeunes » (+5,1 %).
Chez nos principaux partenaires la situation de l’emploi continue à évoluer en lien avec le PIB : évolution positive aux États-Unis, et en Espagne comme en France, stabilité en Allemagne et au Royaume-Uni, dégradation au Japon.
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La conjoncture du marché du travail au 2e trimestre 2019
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