Rémunérations

Zone Centrale

La rémunération brute correspond à l’ensemble des sommes versées pour l’accomplissement d’un travail pour le bénéfice d’autrui. Elle est composée du salaire de base, qui respecte les règles du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), et d’éléments variables ayant ou non le caractère de salaire. Ces différents éléments, détaillés ci-dessous, sont suivis par différents indicateurs statistiques.

La Dares publie chaque trimestre l’évolution de deux indices de salaires de base : le salaire mensuel de base (SMB) et le salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) grâce à l’enquête trimestrielle Activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre (Acemo) qui porte sur les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales, en France hors Mayotte. L’indice du SHBOE est utilisé pour indexer le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).

De son côté, l’Insee suit chaque trimestre l’évolution du salaire moyen par tête (SMPT) qui, sur le champ de l'ensemble des salariés (privé et public, avec des distinctions possibles, par exemple sur le secteur marchand non agricole) rapporte les masses salariales brutes versées par l’ensemble des employeurs au nombre de salariés en personnes physiques. Il tient compte des primes et de la rémunération des heures supplémentaires. L’évolution du SMPT reflète celle des qualifications et des quotités de travail (effets de structure), ainsi que celle de la rémunération des heures supplémentaires et complémentaires, comme celle des primes.

L'Insee produit également chaque trimestre l'indice du coût du travail (ICT), qui  vise à mesurer l'évolution du coût horaire du travail de la main-d'œuvre salariée, en prenant en compte tous les éléments de coût (salaires et charges). 

La Dares réalise chaque année l’enquête sur la participation, l’intéressement et l’épargne d’entreprise (Acemo-Pipa) auprès des entreprises de dix salariés ou plus et l’enquête Acemo-TPE qui donne des informations sur les dispositifs d’épargne salariale en place dans les très petites entreprises.

Par ailleurs, l’Insee réalise chaque année l’enquête annuelle sur le coût de la main-d'oeuvre et la structure des salaires (Ecmoss) qui permet d’analyser la structure des rémunérations.

 

Pour en savoir plus

Toutes les productions sur

Rémunérations ( 9 résultats )

9 résultats

  • Publication

    La revalorisation du Smic au 1er janvier 2021

    Au 1er janvier 2021, le Smic brut horaire augmente de 1,0 %. 2,04 millions de salariés du secteur privé bénéficient directement de cette revalorisation, soit 12,0 % des salariés, après 13,0 % un an plus tôt.

  • Publication

    Salaire minimum interprofessionnel de croissance - rapport 2021

    Conformément à la loi du 3 décembre 2008, le nouveau groupe d’experts indépendants nommé en mai 2013 livre ici son analyse du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) et son avis sur son évolution.

  • Publication

    Les salariés rémunérés sur la base du Smic en 2006

    Les entreprises de services aux particuliers, le commerce et quelques secteurs industriels de main-d’œuvre emploient de fortes proportions de salariés rémunérés sur la base du Smic.

  • Publication

    Les bénéficiaires de la revalorisation du SMIC au 1er juillet 2008

    En juillet 2008, la hausse du SMIC horaire a touché 14,1 % des salariés des entreprises non agricoles et hors secteur de l’intérim. Ont ainsi bénéficié de cette revalorisation 2 190 000 personnes, hors apprentis, dont 940 000 à temps partiel.

  • Publication

    La hiérarchie des salaires entre 1996 et 2004

    La dispersion des salaires nets des salariés à temps complet du secteur privé hors intérim a légèrement diminué entre 1996 et 2004.

  • Publication

    Les bénéficiaires de la revalorisation du SMIC au 1er Juillet 2006

    En juillet 2006, la hausse du SMIC horaire a touché 15,1 % des salariés des entreprises non agricoles et hors secteur de l’intérim. Ont ainsi bénéficié de cette revalorisation 2 270 000 personnes, hors apprentis, dont 970 000 à temps partiel.