Rémunérations

Zone Centrale

La rémunération brute correspond à l’ensemble des sommes versées pour l’accomplissement d’un travail pour le bénéfice d’autrui. Elle est composée du salaire de base, qui respecte les règles du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), et d’éléments variables ayant ou non le caractère de salaire. Ces différents éléments, détaillés ci-dessous, sont suivis par différents indicateurs statistiques.

La Dares publie chaque trimestre l’évolution de deux indices de salaires de base : le salaire mensuel de base (SMB) et le salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) grâce à l’enquête trimestrielle Activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre (Acemo) qui porte sur les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales, en France hors Mayotte. L’indice du SHBOE est utilisé pour indexer le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).

De son côté, l’Insee suit chaque trimestre l’évolution du salaire moyen par tête (SMPT) qui, sur le champ de l'ensemble des salariés (privé et public, avec des distinctions possibles, par exemple sur le secteur marchand non agricole) rapporte les masses salariales brutes versées par l’ensemble des employeurs au nombre de salariés en personnes physiques. Il tient compte des primes et de la rémunération des heures supplémentaires. L’évolution du SMPT reflète celle des qualifications et des quotités de travail (effets de structure), ainsi que celle de la rémunération des heures supplémentaires et complémentaires, comme celle des primes.

L'Insee produit également chaque trimestre l'indice du coût du travail (ICT), qui  vise à mesurer l'évolution du coût horaire du travail de la main-d'œuvre salariée, en prenant en compte tous les éléments de coût (salaires et charges). 

La Dares réalise chaque année l’enquête sur la participation, l’intéressement et l’épargne d’entreprise (Acemo-Pipa) auprès des entreprises de dix salariés ou plus et l’enquête Acemo-TPE qui donne des informations sur les dispositifs d’épargne salariale en place dans les très petites entreprises.

Par ailleurs, l’Insee réalise chaque année l’enquête annuelle sur le coût de la main-d'oeuvre et la structure des salaires (Ecmoss) qui permet d’analyser la structure des rémunérations.

 

Pour en savoir plus

Toutes les productions sur

Rémunérations ( 10 résultats )

10 résultats

  • Publication

    Epargne salariale : comparaison des sources disponibles

    Le thème de l’épargne salariale, et plus particulièrement l’information sur les montants versés aux salariés, figure dans de nombreuses sources statistiques, aussi bien données administratives que données d’enquêtes.

  • Publication

    Participation, intéressement et épargne salariale en 2017

    En 2017, 49,9 % des salariés du secteur marchand non agricole, soit 8,8 millions de salariés, ont accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale.

  • Publication

    L'épargne salariale en 2005

    En 2005, parmi les 8,4 millions de salariés du secteur marchand non agricole ayant accès à au moins un dispositif d’épargne salariale.

  • Publication

    La participation : 1991, année charnière pour les PME

    Fin 1991, le nombre d'accords de participation en vigueur s'élevait à plus de 11 000, soit une augmentation de 8 % sur un an. 13 549 entreprises employaient près de 4,8 millions de salariés. Le montant moyen de la prime individuelle créditée aux bénéficiaires était de 5 024 Francs.

  • Publication

    L'intéressement marque le pas en 1991

    Dans l'ensemble des entreprises appliquant un accord, un salarié sur quatre n'a touché aucune prime d'intéressement en 1991, au lieu d'un sur dix seulement en 1990. Pour les bénéficiaires, la prime moyenne reçue a baissé d'environ 10 %.

  • Publication

    Les plans d'épargne d'entreprise en 1991

    Une entreprise sur quatre disposant d'un système légal de partage du profit, intéressement ou participation, a mis en place un plan d'épargne d'entreprise (P.E.E.).

  • Publication

    Les primes versées en 1992

    En 1992, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 14,5 % de leur rémunération sous forme de primes. Celles-ci ont été versées à cadence mensuelle à hauteur de 6,5 % et à périodicité différente à hauteur de 8,0 %.