Dialogue social

Zone Centrale

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), le dialogue social « inclut tous types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs selon des modalités diverses, sur des questions d’intérêt commun relatives à la politique économique et sociale ». Par extension, il renvoie aux relations professionnelles institutionnelles ou informelles au sein des entreprises et des branches professionnelles comme lieux de négociation, d’expression et de confrontation.

La Dares réalise des enquêtes statistiques, exploite des fichiers administratifs et anime la recherche, afin de produire des analyses et des indicateurs destinés à rendre compte de la nature et des évolutions des composantes du dialogue social en France :

La négociation collective au niveau des entreprises ou de leurs établissements occupe une place prépondérante dans le système de relations professionnelles. Employeurs et salariés, par l’intermédiaire éventuel de leurs représentants, y sont potentiellement producteurs de droits via des accords d’entreprise ou d’autres textes déposés auprès de l’administration du travail.

Les institutions représentatives du personnel dans les entreprises sont de deux types : d’une part les délégués syndicaux, agissant au nom des organisations syndicales représentatives présentes dans l’entreprise ; d’autre part les représentants élus par les salariés, sur liste syndicale ou pas, dans le cadre d’élections professionnelles, et qui composent les comités sociaux et économiques. Les syndicats de salariés et leurs adhérents, les organisations patronales, sont des acteurs clés du dialogue social.

Les conflits du travail et les grèves sont aussi une composante des relations professionnelles. Les enquêtes de la Dares appréhendent la conflictualité qui s’exprime notamment par les journées individuelles non travaillées (JINT) pour fait de grève.

Au niveau des branches professionnelles, où le thème des salaires occupe une place très importante, la Dares produit des analyses et fournit annuellement le portrait statistique détaillé de chacune des conventions collectives à partir des déclarations sociales nominatives effectuées par tous les établissements. 


Toutes les productions sur

Dialogue social ( 285 résultats )

285 résultats

  • Publication

    La négociation d'entreprise en 1990

    Près de 6500 accords d'entreprises ont été recensés en 1990, en hausse. de 12,5 % par rapport à 1989. Ils portent essentiellement sur les salaires et l'aménagement du temps de travail.

  • Publication

    Les conflits du travail en 1990

    Avec moins de 700 000 journées non travaillées, cette année 1990 ne se contente pas de franchir un nouveau palier dans le processus de baisse régulière de la onflictualité, elle fait date : jamais en effet le niveau des grèves n'avait atteint un tel étiage depuis 1946.

  • Publication

    La négociation d'entreprise en 1989

    Au titre de 1989. les entreprises (ou établissements) ont déposé 5 793 accords dans les Directions Départementales du Travail et de l'Emploi. Pour 1988, il n'y en avait eu que 5 085.

  • Publication

    Les élections aux comités d'entreprise en 1989

    1,7 million de salariés environ se sont rendus aux urnes en 1989, soit 65,4 % des électeurs inscrits. La participation diminue de 1,3 point alors qu'elle n'avait perdu que 0,6 point entre 1985 et 1987.

  • Publication

    Les conflits du travail en 1989

    En 1989, on a décompté dans les entreprises à peine plus de 900 000 journées individuelles non travaillées (JINT) : 800 000 pour les conflits localisés et 104 000 pour les conflits généralisés. En volume, la conflictualité est donc en recul par rapport à l'année précédente.

  • Publication

    Les conflits du travail en 1988

    En 1988, un peu plus d' 1,2 million de journées individuelles non travaillées (J.LN.T.I) pour fait de grève ont été dénombrées dans les entreprises : 1,1 million pour les conflits localisés et 150 000 journées pour les conflits généralisés.

  • Publication

    Les conflits du travail en 1987 - premières données sur 1988

    En 1987, les conflits collectifs du travail ont été la cause d'à peine un million de journées non travaillées. Ce chiffre est inférieur à celui de 1986 et dépasse tout juste celui de 1985 pourtant l'un des plus bas depuis quarante ans.

  • Publication

    Les élections aux comités d'entreprise en 1987

    La C.G.T. continue de reculer, mais sensiblement moins vite. Le phénomène le plus marquant est le recul de la C.G.T.-F.O. (-1,3 %) alors que les années précédentes avaient vu une progression régulière de ce syndicat. La C.F.T.C. et la C.F.E.-C.G.C. reculent très légèrement.

  • Publication

    Les élections aux comités d'entreprise en 1986

    Le recul de la C.G.T. se poursuit, mais à un rythme plus lent ; la C.F.D.T., la C.F.T.C. et les "autres syndicats" sont à peu près stables. Les non-syndiqués continuent leur progression, de même que, à un degré moindre, F.O. et la C.G.C.