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Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2014

Légère hausse des dépenses d’indemnisation du chômage.

Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail comprennent les dispositifs « ciblés » sur les demandeurs d’emploi et les personnes en difficulté sur le marché du travail, et les dispositifs « généraux » destinés pour l’essentiel à réduire le coût du travail pour certains secteurs, territoires et catégories de salariés. Elles s’élèvent à 105 milliards d’euros (Md€) en 2014, soit 4,9 points de PIB.

Les « dépenses ciblées » s’élèvent à 53 Md€, soit 2,5 points de PIB et poursuivent leur progression à un rythme soutenu (+3,6 % en euros constants après +4,1 % en 2013). Pour l’essentiel, cette augmentation provient de la montée en charge des emplois d’avenir. L’indemnisation du chômage constitue la principale composante des dépenses ciblées (63 %), loin devant les aides à l’emploi – principalement les contrats aidés – (15 %), la formation professionnelle des demandeurs d’emploi (12 %) et les moyens consacrés au service public de l’emploi (11 %).

Les « dépenses générales » atteignent 51 Md€ en 2014, soit 2,4 points de PIB, dont 20,8 Md€ d’allégements généraux de cotisations sociales sur les bas salaires et 18,2 Md€ de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). S’y ajoutent les incitations financières à l’emploi (prime pour l’emploi et RSA « activité ») et des mesures en faveur de l’emploi dans certains secteurs d’activité et zones géographiques. Les dépenses générales ont progressé de 12,1 % en euros constants par rapport à 2013. Cette forte hausse est largement imputable à la montée en charge du CICE.

À la lisière de ces politiques en faveur de l’emploi et du marché du travail, certaines dépenses sociales (minima sociaux) représentent en sus 18 Md€ en 2014.

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