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Le temps partiel en 2011

Des profils et des conditions d’emploi très contrastés selon que le temps partiel est « choisi » ou « subi »

La part des salariés qui travaillent à temps partiel a légèrement progressé sur la dernière décennie, après avoir fortement augmenté dans les années 1980 et 1990 puis diminué au début des années 2000.

Elle s’établit en 2011 à 18,7 %, soit près de 4,2 millions de salariés.
8 salariés à temps partiel sur 10 sont des femmes et 9 sur 10 travaillent dans le tertiaire.

Les salariés à temps partiel travaillent en moyenne 23,2 heures par semaine (contre 39,6 heures pour les salariés à temps complet) et près de 40 % ont une quotité de travail inférieure ou égale à un mi-temps.

Près d’1 salarié à temps partiel sur 3 déclare travailler à temps partiel faute d’avoir trouvé un temps complet. Ces salariés, qualifiés de salariés à temps partiel « subi », sont plus faiblement diplômés et plus jeunes que les autres salariés à temps partiel, et cumulent des conditions d’emplois nettement moins favorables : postes moins qualifiés, contrats plus précaires, plus forte récurrence du chômage, moindre accès à la formation, moindres rémunérations. Les salariés qui ont choisi d’exercer à temps partiel ont en revanche des conditions d’emploi proches des salariés à temps complet. Plus de 40 % d’entre eux déclarent être à temps partiel pour s’occuper de leurs enfants ou d’un autre membre de leur famille.

16 % des salariés à temps partiel ont plusieurs emplois : près de 11 % exercent le même métier chez plusieurs employeurs, 6 % exercent des métiers divers.