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Le recrutement n’est pas toujours un long fleuve tranquille

17 % des recrutements sont jugés difficiles par les recruteurs

Fin 2015, 17 % des recrutements sont jugés difficiles a posteriori par les recruteurs, notamment en raison du manque de candidatures ou de l’inadéquation du profil des candidats.

Ces difficultés sont plus importantes pour les ingénieurs et cadres de l’industrie et les domaines du bois, des matériaux souples et des industries graphiques, de l’informatique et de la maintenance. Elles le sont également lorsque le niveau de qualification requis est élevé et/ou que le contrat est à durée indéterminée. Une explication de ces difficultés plus grandes peut être que les employeurs sont alors plus exigeants à l’égard des candidats.

De fait, les embauches difficiles aboutissent après l’examen de candidatures en plus grand nombre : 17 contre 11 quand les embauches sont jugées faciles. Cela reste vrai même lorsque les recruteurs ont cité le manque de candidatures comme source de difficultés (13 candidatures examinées).

En cas de recrutement difficile, l’afflux de candidatures dû au recours à des canaux de recrutement plus nombreux et extensifs requiert davantage d’actions pour sélectionner le candidat répondant aux attentes.

Les recruteurs sont moins satisfaits du recrutement lorsque ce dernier est jugé difficile. Dans trois de ces cas sur dix, l’employeur déclare qu’il ne recruterait pas la même personne si c’était à refaire, tandis que ce n’est le cas que dans un recrutement facile sur six.