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Les salaires par secteur et par branche professionnelle en 2011

Des gains salariaux annulés par l’inflation dans la construction et le tertiaire

En 2011, dans le secteur privé et les entreprises publiques, la rémunération brute mensuelle moyenne des salariés en équivalent-temps plein (EQTP) s’est élevée à 2 829 euros (+2,4 % par rapport à 2010) et le salaire moyen net de tous prélèvements sociaux à 2 128 euros (+2,3 %).

Les salaires nets ont crû plus rapidement en 2011 (+2,3 %) qu’en 2010 (+2,0 %) dans la plupart des secteurs, à l’exception des activités immobilières, de l’information et communication, de l’hébergement et restauration, de la fabrication des denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac, et de la construction, où le salaire net moyen a ralenti.

En revanche, aucun secteur n’a subi de recul.
L’accélération des salaires de 2011 par rapport à 2010 a toutefois été moins vive que le regain d’inflation.
En euros constants, le salaire net moyen a progressé moins vite en 2011 (+0,2 %) qu’en 2010 (+0,5 %).
Le regain d’inflation a annulé les gains salariaux dans la construction et le tertiaire.

Le salaire net moyen a ralenti dans la plupart des principales branches professionnelles à l’exception notable de la métallurgie et sidérurgie, des plastiques, caoutchouc et combustibles, du verre et matériaux de construction de l’habillement, cuir et textile, du commerce principalement alimentaire, et du secteur sanitaire et social privé, regroupements de branches dans lesquelles l’accélération des salaires a été significative.

L’éventail des salaires nets par EQTP dépend de la taille de l’entreprise : plus l’entreprise est grande, plus les salaires nets moyens et médians sont élevés, et plus la distribution des salaires est dispersée. Considérée par secteurs d’activité ou par branches professionnelles, celle-ci est d’autant plus dispersée que les niveaux de salaires nets moyens sont élevés.
L’écart de salaires entre les femmes et les hommes (de 19 % en moyenne) baisse régulièrement. Il est 2 fois plus élevé dans le secteur des activités financières et d’assurances.

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