Après être sortis de l’école, ils sont en effet moins souvent en emploi durable (au moins un an en continu) et connaissent plus souvent des alternances de situations d’emploi, de chômage et d’inactivité que les jeunes non issus de l’immigration. Lorsque les jeunes résident en Zus ces difficultés d’insertion sont accentuées. L’inactivité durable (au moins un an en continu) des jeunes concerne davantage les femmes, en particulier les femmes immigrées et les résidentes des Zus.
Les jeunes en Zus déclarent plus fréquemment avoir subi au cours des cinq dernières années précédant l’enquête des discriminations liées à l’emploi, qu’il s’agisse d’un refus injuste d’un emploi, d’un refus injuste de promotion ou d’un licenciement injuste. Indépendamment du lieu de résidence, le fait d’être d’origine immigrée ou descendant d’immigré accroît le sentiment d’avoir subi une discrimination liée à l’emploi. Mais le fait d’habiter en Zus augmente aussi ce sentiment.
Sur le même sujet
- 31 janvier 2024
- Valorisation de la recherche N° 3
- 30 mars 2023
- Autres publications